Ce blog retrace notre circuit de dix jours en mai 2008, de Los Angeles à San Francisco, via Las Vegas et les parcs nationaux de l'ouest américain.

Toutes les photos sont en ligne > Album photo. L'écriture des articles est maintenant terminée. Et, suivant le principe des blogs, ils sont dans l'ordre inversement chronologique. Pour commencer votre lecture, allez directement au début, puis parcourez les messages plus récents. Et revenez régulièrement car vous n'allez pas tout lire en une fois !

Si vous avez tout vu, allez visiter mon autre blog les jardins de Den'


Et surtout, n'hésitez pas à vous exprimer en laissant des clics [ou des claques] !


les jardins de Den'  

 
Comme promis, je fais encore un petit passage.

Tout d'abord pour vous remercier de continuer à venir visiter mon blog et à y laisser des commentaires. Et je suis certain que vous n'avez pas tout lu encore. N'hésitez donc pas, la porte est toujours ouverte.

Mais je vous avais également parlé de mon projet de faire quelque chose d'autre. Et je sais que certain(e)s attendaient l'annonce avec impatience... Cela me touche.

Je vous invite donc maintenant à me suivre dans une nouvelle aventure, différente bien entendu. Je vous laisse découvrir :

les jardins de Den'
ou... les jardins d'Eden

les jardins de Den'

Je ne vous en dis pas plus ici, tout est expliqué sur place... Mais ne vous gênez pas pour donner votre avis et vous exprimer.

Encore merci de votre fidélité et à tout de suite.

Denis

Le rêve est un prélude au voyage...  


  • Denis :
C'est ainsi que nous arrivons au terme de notre circuit. Dix jours, c'est peu et c'est beaucoup à la fois. La preuve, il m'aura fallu une année complète pour alimenter le récit de notre voyage ! Mais, aujourd’hui c'est terminé et cela me fait tout drôle !

Grand Canyon AZ
  • Isa :
Déjà plus d’un an que nous sommes partis. Eh ! Oui ! Mais grâce à toi qui nous fais revivre notre périple, j’ai encore l’impression que c’était hier.
Monument Valley AZ/UT
  • Denis :
Je pense que le fait d’y travailler presque quotidiennement, de lire et relire, de revoir les images, on revit nos souvenirs restés intacts et proches à la fois !
  • Isa :
Tu y retournerais ? Par exemple pour revoir ou approfondir certaines visites ?
Bryce Canyon UT
  • Denis :
Oh ! Oui ! Déjà je voudrais bien retourner au Grand Canyon mais d’une façon différente. Peut-être à cheval ou à dos d’âne ou encore en 4x4 sur une journée ou deux en campant pour voir plus de choses, c’est tellement vaste que je suis sûr de n’avoir vu qu’un centième de cette beauté. Nous pourrions un peu plus connaître la vie des Navajos

Bryce Canyon avec ses formes si particulières m’ont époustouflé, et revoir ses couleurs et ses profondeurs m’attirent énormément. Je pense aussi au parc de Yosemite, trop grand pour le faire en une demi-journée et Las Vegas que nous n’avons pas tellement vu de jour.
Yosemite CA
  • Isa :
C’est vrai, je regrette de ne pas avoir pu faire la balade au fond du canyon de Bryce, et je retournerai bien dans l’hélicoptère pour le Grand Canyon et dans l’avion pour le lac Powell. Ces vols et ces vues du ciel m’ont semblés bien trop courts ! Ces endroits sont d’une telle richesse de splendeurs !
  • Denis :
Oui, tout est féerique avec des tableaux de couleurs tellement différentes pour chaque endroit visité, comme la vallée de Feu, ou celle de la Mort. En analysant les statistiques du blog, je m’étonne du nombre de personnes qui recherchent par mot-clé la ville fantôme de Calico, que je ne connaissais même pas avant d’y avoir mis les pieds.
Las Vegas NV

  • Isa :
Oui, d’ailleurs à ce sujet j’ai été très étonnée de voir de si petites habitations sur des espaces aussi grands ! Les reconstitutions des villages de pionniers que je pense assez fidèles m’ont laissée perplexe. L’image que l’on se fait par les films et les westerns fausse notre vision des choses. Si on retrouve bien tous les éléments, on ne se rend pas compte qu’en fait, ces villages et ces espaces de vie sont si petits !
Et tiens, justement, avec le recul, y a-t’il un endroit où tu aimerais vivre dans l’ouest américain ?
Lake Powell AZ/UT
  • Denis :
Entre les trois grandes villes que nous avons visitées, c’est sans hésiter San Francisco où je me suis tout de suite bien plu. C’est une ville qui reste à dimension humaine et qui a su garder un cachet tellement particulier !
  • Isa :
Oui, moi aussi je me verrais bien à San Francisco, mais j’hésiterai à y rester trop longtemps, car je trouve tout de même risqué d’y vivre. Je crois que j’aurai trop peur d’un tremblement de terre.
Valley of Fire NV
  • Denis :
Oui, mais en théorie, tout est prévu en conséquence pour éviter le pire…
Allez, on rêve encore et là, maintenant c’est la fin de notre aventure.
  • Isa :
C’est dommage que tu aies fini, j’avais vraiment l’impression que je voyageais encore ! Et pour toi ? Ça va te manquer ! Qu’est ce que tu vas faire sans ton blog ?
Death Valley CA
  • Denis :
Il me reste encore deux trois petits détails à régler, ici...
Sinon, oui, c’est sûr que ça va me manquer, même si, je le reconnais, ça prend beaucoup de temps. Mais ça m’a appris beaucoup de choses, également. Et comme tu le dis, on a l’impression de revivre chacune des étapes. Au travers des commentaires, je me suis rendu compte que je donnais envie aux visiteurs d’y aller. Je les faisais même parfois rêver. Et ça, c’est magique, c’est la meilleure des récompenses, quand tu arrives à partager quelque chose et qu’on t’en remercie. Bien sûr, je ne l’ai pas fait pour cela, mais c’est très agréable tout de même.

Et, en faisant des recherches pour essayer d’être au plus près de la réalité et pour agrémenter mes articles, j’ai découvert des choses qui donnent envie d’y retourner. De toutes les manières, cette expérience est très enrichissante. Et c’est tellement plus intéressant que de mettre simplement des photos en ligne, d’autant plus qu’il en existe déjà par milliers, et que tous les sites visités sont souvent très connus par chacun d’entre nous. Mais c’est tellement mieux d’y aller soi-même. Tu te souviens, à chaque visite, on ne trouvait même plus d’adjectifs pour qualifier ces paysages, tellement la surprise était au rendez-vous : majestueux, grandiose, époustouflant, sensationnel, gigantesque, impressionnant, démesuré, à couper le souffle, etc, etc…
Calico Ghost Town CA

Bon, cette fois, c’est vraiment la fin. Mais j’y ai pris goût, je n'ai pas envie d'en rester là et je projette de créer un autre blog.
  • Isa :
Pour y mettre quoi ? Tu as déjà une idée ?
  • Denis :
Oui, une petite idée. Mais ce sera sans doute moins spécifique, même si j’ai bien envie, pourquoi pas, d’y parler aussi d’autres petites escapades, sans doute moins lointaines. Et puis de développer d’autres sujets peut-être, de tout ce qui me tient à cœur, en fait. Allez, je n’en dis pas plus, pour le moment. La seule chose que je peux ajouter, c’est que je donnerai l’adresse de ce nouveau blog, ici même.
San Francisco CA

Au delà de ce que nous avons partagé ensemble lors de ce séjour, je te remercie de ton aide et de ton soutien pendant la réalisation de ce blog. Et j’en profite pour dire merci à tous mes lecteurs, fidèles ou occasionnels, ainsi qu’à celles et ceux qui me laissent des commentaires.

Et cette fois-ci, je ne leur dis pas [à suivre…], mais à bientôt pour de nouvelles aventures !

Le rêve est un prélude au voyage !

Twin Peaks, magnifique panorama sur San Francisco et sa baie  

Jeudi 22 mai 2008, midi

Hé, oui, c'est un peu avec regret que nous remontons dans le bus. Mais il est temps de rejoindre l'aéroport sans plus tarder si nous voulons être à l'heure pour l'embarquement. C'est à une trentaine de kilomètres. Mais Hervé, notre guide, qui décidément nous surprendra encore jusqu'au dernier moment, nous a réservé une ultime surprise, sous forme d'un très beau point de vue qu'il est décidément impossible de manquer.

Il est vrai que la route ne passe pas loin. Alors, suivons-le, comme d'habitude, avec confiance, son expérience et son professionnalisme sont vraiment toujours au rendez-vous.

San Francisco, vue depuis Twin Peaks. Au centre, on reconnait le dôme du City Hall
et, au fond, Downtown et la Transamerica Pyramid

Nous prenons de nouveau le Golden Gate Bridge vers le sud, cette fois, puis, au bout, la sortie vers le parc du Presidio. A l'origine, on trouve là un fort espagnol, construit en 1776. Souvenez-vous... c'est ici que tout a débuté. Puis l'armée américaine s'y installe en 1848 jusqu'en 1995. Géré par le National Parc Service, il fait partie intégrante du Golden Gate National Recreation Area, le plus vaste parc naturel urbain au monde.

Ensuite, nous débouchons dans le quartier de Richmond District, qui s'est développé à la fin du XIXème siècle avec la construction de nombreuses petites maisons de style victorien. Nommé aussi New Chinatown, en raison de la dominance d'une communauté sino-américaine. Prenons maintenant à gauche, sur Geary Boulevard. On remarque, juste avant de tourner vers la 8th Avenue, l'église Star of the Sea.

De Young Museum dans le Parc de Golden Gate, au fond Sutro Tower

Après un kilomètre, nous pénétrons dans le Golden Gate Park. Cette fois, il s'agit du parc municipal de San Francisco, qui est plus grand que Central Park à New York. Le projet date des années 1860 et a débuté sur un emplacement recouvert de sable, c'est dire les difficultés qu'il a fallu vaincre, sans parler du coût impressionnant d'une telle mise en œuvre.

Et comme je sais que vous adorez les chiffres, je ne résiste pas : il est long de 5 km, large de 0,8 km et est planté de plus d'un million d'arbres. On y trouve également, et dans le désordre, un Conservatoire des Fleurs, un stade le Kezar Stadium, le Japanese Tea Garden, le Jardin Botanique, un musée abritant des toiles d'artistes américains De Young Memorial Museum, plusieurs lacs artificiels et plus de dix kilomètres de pistes cyclables.

San Francisco, vue depuis Twin Peaks, avec Market Street au centre et Bay Bridge au fond, à droite

En sortant du parc par la 9th Avenue, on aperçoit les Twin Peaks. Il s'agit comme leur nom l'indique, de deux pics jumeaux de 280 mètres. Ils sont pratiquement aussi haut que le point culminant, le Mont Davidson à 282 mètres. Vous ne pouvez pas les manquer, car, non loin de là, se trouvre Sutro Tower, qu'on apercevait déjà à l'autre bout du Golden Gate Bridge. Une seule route, le Twin Peaks Boulevard, mène au sommet des collines, en rejoignant Christmas Tree Point, où un parking et une esplanade offrent une vue imprenable sur l'ensemble de San Francisco et de sa baie.

On ne va pas se priver, une fois encore, pour s'imprégner de ces paysages fabuleux. Et donc, pause photos de rigueur...

San Francisco : à gauche, le Golden Gate Bridge, au centre, le St. Mary's Medical Center.
On aperçoit également la coupole du Temple Emanu-El, de style byzantin (au centre)
et celle de St. Ignatius (à droite).
Également sur la photo, le Golden Gate Park au premier plan, et le Presidio.

Le Mont Sutro, très proche, culmine à 277 mètres. Autrefois nommé Mont Parnasse, jusqu'à ce qu'on lui donne le nom d'un maire de San Francisco, Adolph Sutro. La Sutro Tower y est installée : il s'agit d'une tour de transmission de radio et de télévision, qui diffuse les émissions de plusieurs stations pour toute la baie de San Francisco. Construite en 1971, elle mesure près de 300 mètres et dépasse le plus haut bâtiment de San Francisco, la fameuse Transamerica Pyramid.

San Francisco - Sutro Tower sur le mont éponyme

Je vous laisse tranquillement admirer le panorama, vous reconnaitrez sans doute de nombreux sites visités précédemment. Car il est temps maintenant de reprendre notre bus pour un dernier trajet d'une vingtaine de kilomètres vers l'aéroport...

Le Golden Gate Bridge, une des sept merveilles du monde moderne  

Jeudi 22 mai 2008, 11 heures

Direction ouest via la US-101, au départ sur Lombard Street vers notre prochain arrêt qui se trouve à une douzaine de kilomètres. Quelques beaux clichés sont encore à réaliser, même si, j'en suis certain, vous connaissez déjà. Nous avons de la chance encore aujourd'hui, le soleil est de la partie, le temps est très clair, il n'y a pas de nuages. Il fait même très bon, ce matin.

Avant-hier, nous avions pu l'admirer par en-dessous. Mais nous ne pouvions quitter San Francisco sans passer dessus. J'ai nommé LE pont, le célèbre Golden Gate Bridge, le symbole universel de la ville. De même, qu'on ne peut imaginer Paris sans la Tour Eiffel ou New York sans la Statue de la Liberté.

Le Golden Gate Bridge côté San Francisco, symbole universel de la ville

Le Pont de la Porte d'Or est mondialement reconnu, c'est le plus photographié des ponts. Il fait ainsi partie des sept merveilles du monde moderne, la liste établie par l'American Society of Civil Engineers, consacrant les monuments du XXème siècle. Mais comme pour notre fameuse Tour ou pour la Statue de la Liberté, s'il a fait partie de la liste des propositions aux nouvelles merveilles du monde, il n'a pas été élu parmi les sept. Il y a certes polémique à ce sujet, et mon but, ici, n'est pas d'entrer dans cette polémique. Qu'à cela ne tienne, il faut bien reconnaître que cet ouvrage est vraiment majestueux et impressionnant.

Après sa traversée, nous nous arrêtons au Vista Point nord. La vue est imprenable sur le pont bien sûr comme sur la baie de San Francisco.

Le péage du pont est emprunté par plus de 40 millions de véhicules par an vers San Francisco

Nous avons une trentaine de minutes devant nous pour admirer le paysage, photographier abondamment (un conseil, au passage, prévoyez large pour les photos) et profiter de ces derniers instants sur le sol américain. Pendant ce laps de temps, je vais vous donner quelques détails techniques sur cette merveille technologique.

L'embouchure de la baie, à l'origine nommée Chrysopylae (porte dorée en grec) par le capitaine John C. Frémont, en 1846, donne son nom au pont qui relie la pointe nord de la péninsule de San Francisco à la ville de Sausalito sur la rive opposée. Il est ouvert à la circulation autoroutière, mais aussi aux cyclistes et aux piétons. N'oubliez pas qu'il est à péage pour le retour, en voiture.

La ville vue depuis Golden Gate Vista Point

Le Golden Gate Bridge a été la plus longue travée dans le monde depuis son achèvement jusqu'à ce que le Verrazano Narrows Bridge soit construit à New York en 1964. Aujourd'hui, il reste la septième plus longue travée principale dans le monde.

Je vous indique quelques données chiffrées du Golden Gate Bridge pour illustrer sa taille :

  • Longueur totale, y compris les accès : 2737 mètres.
  • Longueur du tablier central : 1966 mètres.
  • Largeur : 27 mètres, soit six voies de circulation et 2 trottoirs.
  • Dégagement au-dessus de l'eau : 67 mètres.
  • Poids total lors de sa construction : 894 500 tonnes.
  • Poids total aujourd'hui : 887 000 tonnes, poids réduit en raison de nouvelles plateformes matérielles.

Chaque pylône dépasse de 152 mètres au-dessus de la chaussée,
le pont se trouve à 67 mètres du niveau de l'eau

  • Pylônes :

¤ 227 mètres au-dessus de l'eau.
¤ 152 mètres au-dessus de la chaussée.
¤ Chaque pied est de 10 x 16 mètres.
¤ Chaque tour pèse 44 000 tonnes.
¤ Il y a environ 600 000 rivets sur chaque tour. Pardonnez-moi, je n'ai pas eu le temps de vérifier si le compte y était bien.

  • Acier :

¤ Fabriqué dans le New Jersey, le Maryland et la Pennsylvanie, et acheminé par le canal de Panama.
¤ Poids total de l'acier : 83 000 tonnes.

Sur le Golden Gate Bridge, on aperçoit au centre l'île d'Alcatraz et à droite le Bay Bridge,
ainsi qu'un des câbles soutenant le pont, dont le diamètre avoisine le mètre.

  • Câbles :

¤ Les deux principaux câbles passent au-dessus de la cime des pylônes et sont ancrés dans le béton à chaque extrémité. Chaque câble est constitué de 92 torons de 27 572 brins de fil. Il y a 129 000 km de fil dans les deux principaux câbles, et il a fallu plus de six mois pour les tresser. Cela représente trois fois le tour de la terre !
¤ Diamètre du câble (y compris la protection) : 0,92 mètre (presque un mètre !).
¤ Longueur de chaque câble : 2332 mètres.

  • Éclairage :

¤ 128 lampadaires sont installés sur le pont le long de la route. Ce sont des lampes au sodium haute pression de 250 watts installées en 1972.
¤ 24 lumières au sodium basse pression de 35 watts se trouvent sur les trottoirs autour de chaque tour.
¤ 12 lumières de 400 watts illuminent chaque tour, ainsi qu'un phare aérien de 750 watts au sommet de chacune des tours.

Détail de la structure du pont sur l'accès côté Sausalito

  • La peinture de couleur orange vermillon, également appelé orange international a été sélectionnée par l'architecte Irving Morrow. Cette peinture originale n'a été remplacée qu'en 1965 par un apprêt de silicate de zinc inorganique et une émulsion acrylique. 38 peintres travaillent en permanence sur le pont, ainsi que 17 ferronniers qui remplacent les rivets d'acier attaqués par la corrosion.

Bay Bridge, Coit Tower et Transamerica Pyramid, vus depuis Vista Point

  • Et pour terminer, quelques dates :

¤ 5 janvier 1933 : début de la construction par l'ingénieur Joseph Baermann Strauss.
¤ 27 mai 1937 : le pont est ouvert aux piétons.
¤ 28 mai 1937 : le pont ouvre aux automobiles.
¤ 22 février 1985 : la milliardième voiture traverse le pont.
¤ 28 mai 1987 : le pont est fermé aux véhicules pour son cinquantième anniversaire. Depuis l'origine, il a été fermé trois fois seulement pour cause de météo, lors de rafales de vent de plus de 110 km/h. Il a également été fermé brièvement lors des visites des présidents Franklin D. Roosevelt et Charles De Gaulle.

Et je pourrais vous en dire encore et encore.
Mais nous avons un avion à prendre en début d'après-midi. Midi approche et il est déjà l'heure de reprendre le bus. Le temps passe toujours trop vite...

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Enfin, en complément, je vous conseille de vous reporter à la sélection de sites suivants :

Lombard Street, la route la plus sinueuse des États-Unis  

Jeudi 22 mai 2008, 10 heures 30

Après un court trajet d'environ 2,5 kilomètres, nous longeons Columbus Avenue. C'est au carrefour avec Lombard Street que nous dépose notre chauffeur.

Lombard Street, une rue tout à fait ordinaire, a priori, si ce n'est qu'elle grimpe. Et on s'en rend bien vite compte, lorsqu'on est à pied, croyez-moi ! Allez, hop, courage, suivez-moi !

San Francisco - Lombard Street

Nous sommes ici dans le quartier de Russian Hill, une des quarante collines de la ville de San Francisco. Au bout de 350 mètres, nous découvrons "the crookedest street", la rue la plus tortueuse des États-Unis. En fait cette rue fait 4,5 kilomètres de long, mais elle est connue pour une toute petite partie, sur un pâté de maisons uniquement. Célèbre et très photogénique, surtout lorsque les nombreux massifs qui l'ornent depuis les années 1920 sont en fleurs.


Entre Leavenworth Street et Hyde Street, on trouve ainsi pas moins de huit virages en épingle à cheveux sur cette pente de 27°. Avec cet artifice, on a réduit sensiblement la pente de presque moitié pour la tranquillité des riverains. Il n'y a que dans les films qu'on y voit des courses poursuites. Et c'est sans aucun doute parce qu'elle est également connue pour être très venteuse qu'on l'a surnommée "Windy Windy Windy Windy Street" dans un jeu vidéo Grand Theft Auto: San Andreas.

De la verdure, là-haut, au milieu de la rue ?

Sur le côté droit se trouve un escalier pour les piétons. Cela permet en outre d'admirer tranquillement, et à son rythme, les maisons fleuries, mais également la vue qui, comme souvent ici, est époustouflante, dès l'instant qu'on prend un peu de hauteur.

En voiture, et uniquement en descente, mais certains font plusieurs fois le tour...

Lorsqu'on arrive en haut de la colline, on croise Hyde Street, où passe la ligne Powell/Hyde du Cable car, avec une descente directe sur Fisherman's Wharf, et, en face, l'île d'Alcatraz.

Ici, même les maisons sont fleuries...

Derrière nous, vers l'est, on aperçoit Coit Tower, le Bay Bridge, l'ïle de Yerba Buena et la Transamerica Pyramid. En regardant bien, on peut même voir la construction du nouveau pont. N'hésitez pas à regarder le diaporama, pour regarder les photos que je n'ai pas pu insérer dans cet article, faute de place.

Attention, ça tourne !

Devant nous, vers l'ouest, Lombard Street, beaucoup plus large, va se perdre dans le parc du Presidio. Et, de ce côté là, on voit bien que ça descend ! Russian Hill, je vous ai dit... de véritables montagnes russes, avec leurs attractions grandeur nature !

A pied, on peut admirer Bay Bridge et Transamerica Pyramid

Cette partie de rue est en sens unique, on peut uniquement la descendre, en voiture, vers l'est. Bon, j'imagine mal faire la même chose en bus ! Et en parlant de bus, celui-ci nous attend déjà, deux blocks plus bas, sur Polk Street.

Coit Tower et Bay Bridge, vus depuis Lombard Street

Je peux vous assurer, qu'une fois encore, on ne regrette pas ce (petit) effort, d'autant plus que cette portion de rue ne fait, en définitive, pas plus de 130 mètres... ou 200 mètres en empruntant les pavés rouges de la chaussée. Oui, bon, je sais, ça grimpe, mais pour rien au monde, il ne faut louper cela.

Attention, accrochez-vous, ça va descendre !

Sachez qu'il existe une autre façon de la parcourir, paraît-il. Une légende promet en effet le bonheur à ceux qui la descendent ensemble. Bon, c'est vrai, on ne nous avait pas prévenus avant.

Lombard Street, côté ouest, on plonge sur le Presidio, au fond

Et ça y est, certain(e)s sont prêt(e)s à y retourner ! Si, si, j'ai des noms, vous les voulez ?

Avant d’embarquer en avion...  

 
Sujet d'actualité à plus d'un titre, surtout au moment des départs en vacances, j'ai choisi aujourd'hui de partager avec vous l'adresse d'un site qui vous donnera des informations pratiques à connaître avant d’embarquer en avion : compagnies aériennes autorisées ou interdites, conseils pratiques pour préparer son voyage, mesures de sûreté, droits des passagers aériens...

AirbusA330-200

La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) propose de retrouver en ligne tout ce que doivent savoir les passagers aériens avant d’embarquer.

La DGAC présente ainsi la liste des transporteurs aériens français autorisés à effectuer des transports aériens publics mais aussi la liste des transporteurs aériens de l’espace économique européen et hors espace économique européen pouvant desservir la France. La DGAC renvoie aussi sur la liste des transporteurs aériens interdits dans l’Union européenne.

Par ailleurs, la DGAC fait le point sur différents sujets : renseignements sur le pays, formalités administratives, voyage en direction des États-Unis, santé (notamment pour les diabétiques), douane, bagages, embarquement ou voyage avec un animal de compagnie (chien, chat).

Enfin, la DGAC revient sur les mesures de restriction appliquées aux liquides contenus dans les bagages en cabine et sur les articles prohibés en cabine et en soute tout en insistant également sur les droits des passagers (retard, refus d’embarquement, annulation, perte ou détérioration de bagages, réclamations, accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite, cadre juridique en vigueur).

Nuages
La DGAC est garante de la sécurité et de la sûreté du trafic aérien. Prestataire de services des compagnies aériennes, elle assure la gestion de la circulation aérienne, élabore et fait appliquer la règlementation des aéroports et des compagnies françaises. Elle veille au respect du droit des passagers.

Source de l'article : Service-public.fr > Transport aérien - 01/07/2009

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Quelques exemples, et bien d'autres à découvrir sur le site :

Le Cable Car, le seul monument historique mobile au monde  

Jeudi 22 mai 2008, 10 heures


Un petit trajet en bus, via Franklin Street, nous entraîne au croisement entre Van Ness Avenue et California Street. Si vous voulez "voir" par vous même, et encore une fois je remercie les caméras de Google, suivez ce lien. Regardez bien, dans l'ombre, il y en a un qui est là, à l'arrêt ! Mais de quoi parle-t-il donc, me direz-vous ? Ne vous posez pas de question, et grimpez ! Et s'il n'y a pas de place à l'intérieur, ce n'est pas grave, au contraire, il y en a sur les marchepieds, c'est encore mieux pour ce qui va suivre, faites moi confiance.

Dans le Cable Car pendant la descente de California Street

Bien entendu, et vous vous en doutez, je veux vous parler aujourd'hui d'un incontournable pour les touristes de passage à San Francisco, une véritable attraction, c'est le fameux Cable Car. Vous l'aviez déjà aperçu dans un article précédent où je vous faisais découvrir les rues de San Francisco.

La descente de California Street vaut le détour. Consacrez-y un quart d'heure lors de votre passage. C'est vraiment un minimum, et vous ne le regretterez pas ! Ces tramways à câble sont de véritables pièces de musée. Et ce qui est frappant, une fois à l'intérieur, c'est l'archaïsme du système.

Intérieur de cette vénérable pièce de musée qu'est le Cable Car

Un autre détail étonnant, c'est l'odeur de bois brûlé qui se dégage, principalement aux arrêts. En fait, si vous voulez, je vous explique en quelques mots comment tout cela fonctionne.

D'abord l'idée. Nous sommes en 1869, Andrew Smith Hallidie assiste, médusé, à un accident de la circulation. Il a plu, les pavés des rues pentues sont très glissants. Un attelage vient de se renverser vers l'arrière. Les cinq chevaux qui le tractaient sont morts, écrasés sous la lourde charge. Le père d'Hallidie, un anglais, avait déposé un brevet pour la fabrication de câbles. Cela donne ainsi à son fils une idée qu'il va d'abord tester. Il s'est déjà servi lui-même de tels câbles pour la construction d'un pont suspendu sur le fleuve Sacramento. Et il en a également trouvé une autre utilisation en tractant les wagons de minerai dans une mine souterraine.

Descente de California Street : à gauche, Chinatown et, en face, un des piliers de Bay Bridge

Le 2 août 1873, il lance son funiculaire/téléphérique, sur la colline de Nob Hill, à partir du carrefour entre Clay Street et Jones Street. Et c'est concluant, puisque dès début septembre, on commence à construire cette ligne pour ainsi remplacer la traction animale par des câbles enterrés sous la chaussée. Ensuite les lignes de Sutter (1877) et de California (1878) sont mises en exploitation. Et cela va permettre l'extension de la ville sur les collines et la construction d'autres lignes. Ainsi est né le tramway à traction par câble, autrement dit Cable car on rail, en anglais.

Un système archaïque, mais qui fonctionne toujours !

La technique ? Un câble sans fin enterré sous le niveau de la rue, une poulie à chaque extrémité, en haut et en bas, avec un moteur unique qui entraîne en permanence le câble à la vitesse constante d'environ 15 kilomètres/heure. Les véhicules, guidés par deux rails, s'agrippent au câble à l'aide d'un pince, pour monter les pentes ou sont en roue libre pour les descendre.

Le mécanicien, qu'on appelle fort justement gripman, relâche le câble aux arrêts. Il actionne bien sûr les freins qui sont en fait constitués de cales en bois, et qui s'usent très vite, bien entendu. Sur cette ligne, à l'arrivée au terminus, il descend de son poste de pilotage, et passe à l'autre extrémité de la voiture et de l'autre côté de la voie grâce à un simple aiguillage et c'est reparti ! Sur les deux seules autres lignes qui subsistent, les voitures n'ont qu'un poste de pilotage. Elles sont donc retournées, à la main, à l'aide de plaques tournantes ! Enfantin, somme toute, non ?

Oui, Hervé, nous sommes tous bien descendus. Pourtant on aurait bien aimé faire un deuxième tour...

Ce système a commencé à être remplacé en 1892, lors de la mise en place de tramways électriques, alimentés par des câbles aériens. Lors du tremblement de terre de 1906, la plupart des lignes de Cable Cars ont été détruites et ont été remplacées par ces tramways électriques. puis par des bus. En 1947, le maire de l'époque tente de faire supprimer définitivement ce type de transport.

Mais, sous l'égide de Friedel Klussmann, un comité se crée alors bien vite pour en demander la sauvegarde. Un vote largement majoritaire a lieu qui oblige la ville à entretenir et à continuer à exploiter la Powell Ligne. Cette femme a réussi, par sa persévérance, à faire préserver trois lignes, car elles faisaient déjà partie du patrimoine historique de la ville. L'ensemble a été restauré et révisé dans les années 1980. Et c'est pour notre plus grand plaisir !

101 California Street

Pour la petite histoire, chaque année est organisé un concours entre les gripmans (parmi lesquels une femme, sachant que le métier est vraiment très physique) pour savoir lequel fait le mieux tinter la cloche de son Cable car ! Folklore quand tu nous tiens !

Sachez aussi que le Cable car circule tous les jours entre 6h30 et 23h30 et que sa fréquence est d'environ 12 minutes. Il faut savoir qu'en pratique, seuls les touristes empruntent ce moyen de transport, qui n'est pas des plus rapides, ni des moins chers. C'est sans doute pour ces raisons que seules subsistent trois lignes. Outre celle-ci qui relie Van Ness Avenue à Market Street, il y a Powwell/Hyde et Powell/Mason (voir le détail des lignes).

Transamerica Pyramid, vue depuis California Street

Avouez que nous avons bien fait de faire ce petit trajet tout de même impressionnant dans une des rues pentues de San Francisco. J'en ai même un peu oublié de vous dire ce que nous avons vu d'autre, sur le parcours... Grace Cathedral et Nob Hill, Fairmont Hôtel, Chinatown, et pour terminer tous les gratte-ciels du Financial District.

Il est dix heures trente, et nous retrouvons notre bus qui nous attendait quelques rues plus loin. On continue ?

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Vous en voulez plus ? Vous trouverez d'autres informations et beaucoup de détails sur cette sélection de sites, in english, sorry :

Painted Ladies, les maisons victoriennes san-franciscaines  

Jeudi 22 mai 2008, début de matinée


Ce matin, nous ouvrons les yeux à 7h45. Presque la grasse matinée ! Et encore, le réveil était prévu une heure plus tard... Mais bon, il faut s'organiser.

Après s'être douchés et habillés, nous descendons déjeuner. Et nous ne sommes pas tout à fait les premiers. Nous échangeons nos impressions sur la surprise de la veille au soir qui en a enchanté plus d'un(e)s. Et à propos de la dernière nuit, autant que je me souvienne, il semble bien que tout le monde a bien dormi. Euh, il était temps, non ? Pas de train, pas de climatiseur, pas d'autoroute ou autres nuisances sonores à proximité... Le calme ! Une adresse à retenir, et en prime, c'est en plein centre ville.

Célèbre carte postale Postcard Row avec les non moins célèbres Painted Ladies,
également nommées Seven Sisters

Et aujourd'hui, il faut penser à apporter un soin particulier en préparant les valises pour la dernière fois : il convient de répartir correctement les charges pour passer à l'enregistrement sans problème. Une fois prêts, nous nous rendons dans le hall, où le rendez-vous pour le départ a été fixé à 9h30.

Au programme de cette matinée ensoleillée, un tour de ville, car je crois savoir qu'il y a encore quelques endroits intéressants à visiter avant de quitter les lieux. C'est bon, les derniers arrivent enfin. Ils avaient prolongé la visite de San Francisco by night, et il semble bien que la nuit a été courte pour eux. Oui, oui, j'ai les noms, mais je ne dis rien, car, après tout, c'était bien le dernier moment pour en profiter. Everybody ! C'est reparti.

Cet alignement, 710-722 Steiner Street, a survécu à l'incendie
qui a ravagé la ville suite au séisme de 1906 ainsi qu'aux promoteurs qui voulaient les démolir

Vous le savez maintenant, j'évite de vous perdre en route. Accessoirement, cela vous permet de venir lire régulièrement la suite de nos aventures, ce qui n'est pas neutre pour moi, car cela m'encourage à continuer. Si vous voulez, vous pouvez donc suivre sur le plan. En fait, c'est tout simple et c'est à cinq minutes d'ici.

Il faut descendre Polk Street jusqu'à l'hôtel de ville, situé Civic Center Plaza. Vous ne pouvez pas le louper ! Souvenez-vous : en 1906, le tremblement de terre avait dévasté de nombreux bâtiments dont l'hôtel de ville qui a été reconstruit en 1915 sur le modèle de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est le plus vaste City Hall des États-Unis avec une surface de 46 000 m².

De conception monumentale et grandiose, son style de pur néoclassicisme est qualifié de "Beaux-Arts", comme par exemple de nombreux édifices publics à Paris et aux États-Unis. Son dôme, le cinquième plus grand du monde, imite d'ailleurs celui des Invalides à Paris. Il fait vingt mètres de diamètre et s'élève à plus de 90 mètres du sol. Lors du tremblement de terre de 1989, il s'est décalé de plus de 10 centimètres de sa base. Je vous rassure, depuis, des travaux ont été entrepris afin de le consolider. On ne sait jamais !

Alamo Square et ses maisons victoriennes

Ensuite, on tourne à droite sur McAllister Street puis, en passant par Gough Street, on grimpe Grove Street pour déboucher sur le parc d'Alamo Square. On y est déjà ! Allez, tout le monde descend pour la séance photos !

Ce qu'on remarque d'abord, c'est que c'est une des vues les plus connues de San Francisco, illustrant parfaitement le contraste de cette ville de tradition et de modernité. Depuis cette colline, on aperçoit la Transamerica Pyramid, la Cathedral of Saint Mary of the Assumption, les buildings du Financial District, le Golden Gate Bridge et le Bay Bridge. Et bien entendu, distante d'un kilomètre et demi à peine, la coupole de la mairie est également bien visible. Cela pour la partie moderne.

San Francisco, ville de tradition et de modernité : les Painted Ladies et, en arrière-plan,
la cathédrale, la Transamerica Pyramidles et les gratte-ciel du Financial District

Mais surtout, il y a ici une rangée de sept maisons à l'architecture victorienne typique, construites entre 1892 et 1896 et surnommées les Painted Ladies (Dames peintes) en raison de leurs couleurs vives pour certaines ou pastel, comme ici. On les voit souvent au premier plan des vues (Postcard Row) et des médias vantant San Francisco ou comme décor au cinéma.

C'est le cas dans plus de 40 films, séries télévisées et publicités. Le 710 Steiner Street fait ainsi partie d'un des lieux de tournage du film policier The Dead Pool (L'inspecteur Harry est la dernière cible). La série télévisée Full House en est un autre exemple. La maison la plus à gauche, au 722, a été construite par Matthew Kavanaugh en 1892. Elle a failli, comme ses sœurs, être démolie en 1976 avant d'être finalement (et fort heureusement) restaurée. Ouf ! En 1997, le 712 Steiner Street (la deuxième maison à droite) a été nommée "Meilleure Painted House en Amérique".

Vue depuis Alamo Square, la cathédrale St Mary, en forme de cloche, construite en 1970 (au centre)

Ce type de maison s'est développé pendant l'ère victorienne, tout particulièrement aux États-Unis. Les maisons sont généralement construites en bois de séquoia, ce qui les a préservées de l'incendie qui a suivi le tremblement de terre de 1906. Elles comportent généralement trois étages, une tour et un porche.

San Francisco est l'une des villes où l'on trouve le plus de maisons victoriennes. Ainsi entre 1849 et 1915, quelques 48 000 maisons ont été construites, d'abord de l'époque victorienne (jusqu'à la mort de la reine Victoria en 1901) puis nommée édouardienne par la suite. Il en resterait aujourd'hui environ une dizaine de milliers.

Maison victorienne sur Hermann Street

Je vous ai présenté précédemment quelques-unes de ces fameuses maisons peintes de San Francisco, aperçues lors de nos différents trajets dans la ville. Certaines ont déjà plus de 150 ans, et pourtant elles sont encore bien conservées et toutes pimpantes. Elles sont souvent de trois couleurs, ou plus, afin de souligner et d'embellir les détails architecturaux. Le terme qui les désigne a été employé la première fois en 1978 dans le livre Painted Ladies - San Francisco's Resplendent Victorians des écrivains Elizabeth Pomada et Michael Larsen (voir leur site : Painted Ladies).

Pendant les deux dernières guerres mondiales, beaucoup de ces maisons avaient été peintes en gris, avec les surplus de peinture de la marine de guerre. En 1963, un artiste Butch Kardum a eu l'idée de repeindre sa maison en bleu et vert vifs. Il a d'abord été critiqué, jusqu'au moment où des voisins ont commencé à l'imiter... Puis d'autres artistes ont continué sur cette lancée, et dans les années 1970, un mouvement coloriste est apparu qui se poursuit avec succès de nos jours.

D'autres maisons peintes sur Church Street

Je parle, je parle, mais je n'oublie pas que nous avons un avion à prendre tout à l'heure. Nous ne pouvons donc pas trop nous attarder. Fort heureusement, il y a encore de la place sur les cartes mémoire... Souvenirs, souvenirs... Et voilà, on pourra dire maintenant qu'on y est allé !

Nous reprenons ainsi le bus pour aller visiter un autre quartier. À tout de suite...

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Vue depuis Twin Peaks - Transamerica Pyramid (à gauche), Market Street (à droite)